Les couleurs de l’Automne sont si belles que l’on cherche par tous les moyens à se les approprier, les conserver rien que pour soi. C’est tellement égoïste, n’est-ce pas? 
Mais quel mal peut-il y avoir? Nous sommes une part de la nature nous aussi …


Et voici venir le moment de couronner cette nouvelle saison, afin qu’elle entre pleinement en fonction…

Sortez vous promener aux alentours, et ramenez un gros bouquet de vos plus belles trouvailles, il y a forcément un moyen de les agencer de manière satisfaisante! 

Il n’a suffi ici que d’une bonne ficelle pour fixer le tout, pas besoin d’être sorcier!
Munissez-vous d’une couronne en osier, et recouvrez-la de feuilles d’automne en les faisant se chevaucher. Au fur et à mesure, passez la ficelle par dessus chaque feuille et coincez au travers d’une tige d’osier de la couronne. Et voilà!

Maintenant ne reste plus qu’à agrémenter par de petits trésors de saison!





Qu’est-ce qu’on va manger ce soir? Voilà une question qui revient bien trop souvent à votre goût…
On aimerait bien pourtant cuisiner un peu mais systématiquement, à chaque fois que l’on trouve une recette intéressante, il nous manque la moitié des ingrédients! La grande question est la suivante, où trouve-t-on des recettes « quotidiennes »? Celles que l’on peut réaliser avec seulement ce que l’on a dans les placards, et rien d’autre… bref avec des ingrédients de base!   
Eh bien, je ne saurais vous le dire!


Car en toute franchise, ici on ne connait pas ce problème ;) 
Dans la cuisine de Marguerite’s Cottage, il n’y a pas de grands chefs, seulement quatre petits marmitons. Et ici, le moment le plus important de la journée c’est celui du dîner, car alors toute la famille se retrouve à la maison et tout le monde raconte sa journée de travail, les moments drôles, les soucis, les rumeurs… Voilà pourquoi il est très important pour un petit marmiton de parvenir à contenter les papilles expérimentées de ses confrères, pour que personne n’ait envie de se lever de table et que les conversations aillent bon train!
Heureusement pour eux, les bonnes recettes de famille qui ne coûtent rien se sont transmises de marmitons en marmitons et ce, depuis des générations!

Mais voilà! Le plus âgé d’entre eux a un sacré coup de blues depuis quelques jours. Cela fait trois jours que l’un d’entre eux n’est pas de retour pour le dîner! « Misère!!! Comment lui remonter le moral? », se dit le plus jeune.
Il réfléchit un instant aux recettes secrètes transmises de marmiton en marmiton (et ce depuis des générations), et trouva enfin!
« Pfff… nul besoin de chercher plus loin! »


Pâtes: Recette de base
un oeuf pour 100g de farine 
(100g de farine par personne; l’idéal étant moitié farine ménagère, moitié farine de blé dur)

Tout simplement!
Il suffit de pétrir la pâte, jusqu’à l’agglomération totale de la farine. La pâte ne doit jamais coller aux doigts ! 
Passer ensuite des morceaux de pâte dans votre machine à pâte en suivant alors son mode d’emploi.
Sinon, vous pouvez l’étaler au rouleau et découper les formes de votre choix. (Pour des tagliatelles, l’un des lieutenants en chef des marmitons roulait les pâtes une fois celles-ci étalées et découpait de fines tranches ;)


Et pour accompagner tout ça?

La sauce à la betterave du potager

Faites rapidement revenir deux gousses d’ail dans un peu d’huile d’olive. Ajoutez des betteraves coupées en dés à votre convenance (une dizaine si elles sont petites, 3 ou 4 si elles sont grosses). Les faire revenir un peu, puis ajouter 2 ou 3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse. Salez, poivrez, persillez !




        Le mois de septembre, c’est une peu comme le premier mois de l’automne ici, l’été indien. Le vent se lève, le course du soleil raccourcie et est de plus en plus basse. 


Le bleu éclatant du ciel avec la lumière dorée de la fin de l’été font ressortir les couleurs naturelles, tandis que les feuilles mortes commencent à parsemer herbes et trottoirs.


C’est le moment de sortir avant que les mauvais jours et l’obscurité ne s’installent.







Vous avez forcément un petit travail rien qu’à vous, un ouvrage de couture, un roman à écrire, des cours à travailler… Prenez le tout, emmenez-le avec vous et sortez profiter de ce merveilleux moment de l’année. Une odeur de froid, et de café torréfié flotte dans l’air, de quoi annoncer avec douceur l’arrivée prochaine des joies de l’automne.





 Eh bien puisque nous voilà tous là, réunis, que le temps se gâte et qu’il fait de plus en plus froid, je vous propose de vous présenter l’une des oeuvres les plus populaires d’Anton Dvorak, la « Symphonie du Nouveau Monde »!
« Présenter » est un bien grand mot, l’essentiel est bien entendu de l’écouter et de trouver par vous-même ce dont vous avez besoin à l’intérieur…

Mais avant d’aller plus loin quelques précisions s’imposent: vous l’aurez compris, la « Symphonie N°9 » d’Anton Dvorak est l’une des oeuvres les plus connues de ce compositeur. 
Pour remettre cette oeuvre dans son contexte, ajoutons ceci : Anton Dvorak est tchèque. Il est né en 1841 à Nelahozeves, un petit village dans lequel son père est à la fois aubergiste et boucher. Tout comme bon nombre d’autres compositeurs célèbres, Anton manifeste des prédispositions en matière de musique. À cinq ans, il joue déjà du violon,  d’abord à l’auberge puis dans l’orchestre du village. Anton est par la suite envoyé à Zlonice en Autriche pour apprendre l’allemand, mais où il apprendra également l’orgue, le piano, l’alto et la composition grâce à son instituteur.

En 1857, Anton rejoint l’école d’organistes de Prague, étudie Mozart et Beethoven. Deux ans plus tard, âgé de 18 ans, il est embauché comme musicien, dans la partie d’alto d’un orchestre.  Il se passionne alors pour Wagner et à 30 ans connaît le succès grâce à ses propres compositions. 


C’est en 1873 qu’il épouse Anna Cermakova avec laquelle il devra malheureusement faire face aux décès de trois enfants. 
De voyages en invitations à travers toute l’Europe, la notoriété de Dvorak ne cesse de grandir. Pour autant lorsque le Conservatoire de New York lui propose la direction de l’orchestre, Anton Dvorak saute sur l’occasion et embarque en 1892 vers l’Amérique.
Certains disent que ce serait durant cette traversée qu’il aurait composé cette symphonie, d’autres avancent qu’il s’inspire des mélodies indiennes; toujours est-il que c’est à ce voyage que nous devons cette merveilleuse oeuvre musicale.

Maintenant je vous dirais bien de vous installer dans un fauteuil confortable, de battre la campagne en esprit, de mettre un vieux vinyle grincheux sur le gramophone et de fermer la porte… comme je le fis moi-même la première fois que j’ai écouté la symphonie n°9, pour en garder un souvenir impérissable… Ceci-dit à cette époque bénie, mon complice et moi avions tout deux l’âge requis pour être pardonnés de ne rien faire ;)

La Symphonie du Nouveau Monde

1er mouvement: https://www.youtube.com/watch?v=taCYw89gjeE

Comme dorénavant, ce temps est révolu pour tout le monde, pourquoi ne pas profiter d’une activité hautement intellectuelle (le repassage, la vaisselle, le ménage…) à laquelle on ne peut se soustraire pour jouir aussi d’un instant de bonheur musical ;)






Nous y voilà, la rentrée des classes!

Ce qui signifie aussi retours de ce grand débat, auquel aucun parent n’a pas déjà réfléchi: uniforme ou pas uniforme? Quelle est donc la tenue idéale pour son petit écolier?

Même s’ils le font avec bonheur, cela reste un vrai casse-tête pour un parent! Quel vêtement peut être à la fois assez pratique et assez solide, sans pour autant paraître négligé pour permettre à son chérubin d’effectuer toutes ses grandes découvertes…
Je crois qu’on ne mesure pas assez la détresse de ces parents!
        Certes, il n’y a rien de plus normal que désirer le meilleur pour son enfant: la petite robe brodée offerte à Noël, l’ensemble bleu marine qui lui donne un air si adorable…
Et pourtant! Vient vite le moment de ce rendre à l’évidence. À peine sait-il marcher que le meilleur équipement serait bien plutôt le jogging qui se lave à 60°.
Mais voilà… allez dire cela à des parents scrupuleux! On risque fort de vous rire au nez… et ce sera tout naturel! On en serait presque à regretter les blouses de nos grands-parents si disgracieuses!


Néanmoins, et s’il suffisait qu’elles soient remises au goût du jour? Elles s’enfilent si simplement par dessus les vêtements. Elles sont suffisamment légères pour ne pas tenir trop chaud et suffisamment résistantes pour affronter le yaourt renversé sur le plastron, la sauce qui a éclaboussée, la peinture qui a coulée sur la table…